Autisme

J’ai vaincu l’autisme de mes enfants

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J’ai vaincu l’autisme de mes enfants

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Face à un diagnostic d’autisme sur son fils âgé de 3 ans et de très forts soupçons posés sur son cadet de 1 an, Nathalie a refusé de se résigner à un verdict sans appel, à l’irréversible. Avec détermination, elle a suivi son instinct lui disant qu’il avait quelque chose à faire et a réussi l’impossible.

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Incroyable, extraordinaire, et tellement porteur d’espoir !

autismeCette jeune femme québécoise de 31 ans a fait suivre à ses deux enfants autistes, envers et contre tout(s), un régime alimentaire anti-inflammatoire et a adopté les principes de ce qu’on appelle une approche biomédicale. Elle consiste en un changement de diète donc mais également en une supplémentation vitaminique, un traitement des intestins et la chélation (désintoxication) des métaux lourds. Dans son livre Etre et ne plus être autiste (Thierry Souccar éditions), Nathalie se confie pour tenter de donner de l’espoir aux parents qui vivent avec cette problématique qu’on dit irréversible et qui prend de plus en plus d’ampleur à l’échelle planétaire. Car, en matière d’autisme, les chiffres sont implacables. En Amérique du nord, le nombre de cas a grimpé de 600 % en 20 ans, un enfant sur 68 est touché et 1 garçon sur 42. En France, officiellement, 1 enfant sur 100. En aucun cas, Nathalie n’affirme que toutes les personnes atteintes d’autisme ou de troubles envahissants du développement peuvent connaître une rémission ou, comme ses fils, une disparition complète de leurs symptômes grâce à cette approche. C’est son expérience qu’elle raconte, elle qui n’avait rien à perdre mais tout à gagner.

Le choc du diagnostic d’autisme

autisme« Le ciel m’est tombé sur la tête le 25 août 2011. Une psychologue ultraspécialisée en troubles du développement nous a annoncé que notre fils aîné Nicolas était atteint d’autisme. Cela faisait des semaines que nous répondions à des questionnaires et assistions, impuissants, aux évaluations de notre fils. J’avais des doutes bien sûr mais je ne voulais pas voir, j’étais dans le déni. Comment une mère pouvait-elle faire le deuil d’un enfant qui ne lui dirait jamais je t’aime ? Cela me faisait beaucoup trop mal. Sur le coup, j’avais même presque souhaité que Nicolas soit diabétique ou ait une insuffisance rénale mais surtout pas qu’il soit autiste ! A la spécialiste, j’ai mentionné mon cadet, Olivier, dont le comportement m’inquiétait sans que je me le formule vraiment. Je savais qu’ayant un frère aîné autiste, il avait environ 35 % de plus de risques de l’être lui aussi.» « Certains signes mentent rarement, nous l’évaluerons lorsqu’il aura 18 mois » m’a t-elle dit. Elle a également ajouté qu’il serait peut-être prudent d’attendre avant de mettre un troisième bébé en route compte tenu des risques qu’il soit atteint lui aussi. Je suis sortie de la pièce, sonnée.

Deux petits garçons en souffrance

Dans les semaines qui ont suivi, j’ai continué à me rendre aux différentes thérapies – ergothérapie, orthophonie, kinésithérapie, etc, – que Nicolas suivait depuis de longs mois. Démoralisée, je relisais en boucle le rapport de la spécialiste qui mentionnait les mots : stéréotypie, communication atypique, écholalie, autostimulation, hypersensibilité sensorielle, rigidité, hyperactivité auditive, trouble anxieux, etc. Le comportement typique d’un enfant autiste ! Nicolas faisait et refaisait à l’infini de longues chaînes d’objets, classait, alignait, empilait, analysait. Au moindre bruit, il relevait la tête, inquiet. Chaque petite perturbation dans son environnement le rendait anxieux. Il ne s’habillait pas seul, ne parlait pas, était complètement effacé et se comportait comme un véritable automate dans un corps de petit garçon. Olivier, lui, ne se déplaçait pas et ne s’intéressait à rien. Son visage était inexpressif, aucun son ne sortait de sa bouche. Il ne faisait que battre l’air avec ses bras, sans jamais nous regarder dans les yeux ni répondre à l’appel de son prénom. Son comportement avait régressé depuis l’âge de six mois.

Un clic et tout bascule

autismeMa vie a changé le 7 novembre de cette même année. Qu’est-ce qui m’a pris ce soir-là ? La maison dormait, j’ai tapé sur mon ordinateur deux mots qui a priori ne vont pas ensemble : guérir et autisme. Je ne m’attendais pas à un tel résultat. Or, une liste de liens est apparue. Le premier était le témoignage d’une mère qui racontait avoir guéri son fils autiste d’une manière qui me semblait absurde. Elle avait supprimé de l’alimentation de son enfant les produits laitiers et le gluten. C’était si détaillé que ça ne pouvait pas être bidon. Cette femme n’avait rien à vendre ! J’ai aussi cliqué sur la page de la fédération québécoise de l’autisme. Sans prendre position, l’organisme exposait la même théorie. Ma décision était prise, qu’avais-je à perdre à essayer ? Rien, je serais en paix d’avoir donné une chance à mes enfants. Le lendemain, j’ai appelé la fédération qui m’a confirmé ce que j’avais lu. J’ai passé les jours suivants à me documenter et convaincu mon mari d’essayer le régime alimentaire trois mois au moins. Et je suis passée à l’action.

Adieu gluten, produits laitiers, soja et sucres raffinés

Pourquoi eux ? Dans mes recherches, j’avais découvert que tous les individus ne digèrent pas facilement la gliadine-a, de petits peptides contenus dans le gluten présent dans le blé et dans plusieurs céréales qui lui sont apparentées. De plus, la gliadine-a a la capacité de rendre l’intestin plus perméable et certaines molécules, partiellement digérées, se retrouvent dans le sang. Elles sont susceptibles d’entraîner des maladies inflammatoires et des troubles touchant le cerveau. Quant aux produits laitiers, ce sont les différentes types de caséines qui posent principalement problème. Semblables à la gliadine-a du gluten, elles peuvent également circuler dans le sang lorsque l’intestin est très perméable, passer la barrière hémaotencéphalique (qui protège le système nerveux central) pour agir sur la production et le contrôle des neurotransmetteurs. Ce qui pourrait expliquer l’autisme et d’autres maladies neurologiques et neurodéveloppementales.

Quelques heures de régime et déjà, un miracle

autismeAprès 3 jours de ce régime, le premier miracle a eu lieu. Olivier nous a souri et regardés pour la première fois. Difficile de décrire ce que nous avons ressenti ! 5 autres journées ont passé, son ventre a dégonflé alors que jamais nous n’avions pu traiter sa constipation qui le faisait souffrir. Le soir même, il s’est remis à babiller après six mois de silence. Etait-ce une coïncidence ? Nicolas, quant à lui, se comportait déjà bien différemment après une semaine. Des amis sont venus et pour la première fois, il est resté sans hurler ni se boucher les oreilles. Etonnamment, il semblait content d’être là. Il riait aux éclats, entraînant avec lui les enfants de mes amis. Du jamais vu. Néanmoins, le « sevrage » de notre nourriture habituelle – lait, pain, céréales… – ne s’est pas fait sans mal chez les enfants. Surtout chez Nicolas qui pendant une quinzaine de jours est devenu agressif, s’est mis à crier et à mordre. Puis, tout est rentré dans l’ordre.

9 métaux lourds dans le corps !

Le changement de régime était en cours, il fallait maintenant penser à la supplémentation vitaminique, au traitement des intestins et à la chélation (désintoxication) des métaux lourds. J’ai consulté une naturopathe. Des analyses (cheveux, urine, sang) devaient établir si mes fils étaient intoxiqués aux métaux lourds, détecter la présence de levures et de parasites dans leurs intestins, déterminer le métabolisme des acides gras, révéler les possibles carences en vitamines et les intolérances alimentaires, etc. Les résultats ont montré que les intestins de mes fils étaient poreux et enflammés, infestés de mauvaises bactéries. Un désastre encore pire chez Olivier âgé de tout juste 1 an : présence de nombreuses carences alimentaires, de parasites et de levures dans les intestins ; 24 intolérances alimentaires au compteur et 9 métaux lourds (plomb, aluminium, mercure, arsenic, etc) dans ses organes ! La naturopathe a prescrit pour mes fils des supplémentations vitaminiques et nous avons supprimé de l’alimentation des aliments qu’Olivier ne pouvait plus supporter en raison de sa très grande fragilité. Bref, notre nourriture (bio, sans hormones de croissance et d’antibiotiques, sans additifs chimiques ni colorants) est devenue la plus naturelle possible – volaille, poissons, fruits et légumes en abondance.

Des progrès fulgurants

Six semaines après le début du régime et de la supplémentation, les thérapeutes de Nicolas l’ont réévalué car ses progrès avaient été fulgurants. Lui qui ne s’exprimait que par un mot, deux au plus, souvent peu compréhensibles, m’a dit un jour de janvier : « maman, aujourd’hui, j’ai joué avec mon ami Antoine ! » Puis, un premier : « je t’aime maman ». Tous les thérapeutes étaient scotchés, n’en croyant pas leurs yeux et leurs oreilles. Quant à l’orthophoniste, elle m’a déclaré « A à peine 3 ans et demi, Nicolas a le langage et la compréhension d’un enfant de 5 ans et demi/6 ans. C’est inexplicable ». Olivier, 16 mois, s’est mis à nous imiter, à pointer du doigt, à manifester ses émotions, à faire au revoir et coucou. En mars 2012, tous les dossiers de mes fils ont été fermés, leur développement était parfaitement normal. Un miracle. Des personnes totalement objectives et spécialisées en troubles envahissants du développement constataient elles aussi la métamorphose de nos fils ! Ils n’étaient plus autistes. Puis, nous avons entrepris la désintoxication aux métaux lourds et les progrès ont continué. Nicolas est devenu propre du jour au lendemain et allait aux toilettes comme si c’était devenu la chose la plus naturelle du monde. Olivier, qui ne supportait pas d’être touché, a cessé de se sentir agressé par son environnement 3 semaines plus tard.

Au tour de l’oxygénothérapie hyperbare

J’ai également testé l’oxygénothérapie hyperbare. Elle consiste à faire respirer de l’oxygène – dont la pression est supérieure à la pression atmosphérique normale – à une personne que l’on place dans un caisson fermé. J’étais tombée sur une étude scientifique parue en 2009 qui soulignait que l’oxygénothérapie hyperbare était un des moyens d’améliorer les performances des enfants autistes. D’autres études avaient démontré des bienfaits similaires chez des enfants atteints de paralysie cérébrale. On y expliquait que l’oxygène à pression élevée reçue dans le caisson pouvait se dissoudre dans le sang, circuler dans les cellules, et atteindre en profondeur les tissus endommagés, notamment le cerveau. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Au fil des jours, Nicolas est devenu de plus en plus volubile et la perception de son corps s’est améliorée. Surtout, il s’est mis à dessiner spontanément car son imagination était devenue débordante. Lors du diagnostic d’autisme, on m’avait dit qu’il ne serait pas capable d’imaginer ce qu’il ne voit pas, ni de raconter des histoires, et qu’il aurait toujours beaucoup de mal à parler d’hier ou se projeter dans l’avenir.

Prête à tout pour la santé de ses enfants

autismeTout cela a eu un coût : les tests, les suivis des enfants chez la naturopathe, la supplémentation… Mais mon conjoint et moi avons simplement revu nos priorités. Qu’importait de changer de voiture pour en avoir une plus grande ? L’essentiel était (est) la santé de nos enfants et j’étais prête à tout. Aujourd’hui, il est vrai que notre vie telle qu’elle est, nous coûte un peu plus cher puisque nous suivons le même régime alimentaire tous les cinq. Néanmoins, nous avons maintenant un immense potager bio qui nous fournit en fruits et légumes et nous faisons également partie de différents groupes d’achats qui nous permettent d’économiser. Les enfants n’ont plus aucun traitement, à part une supplémentation en oméga 3, en probiotiques, et en vitamine D chaque hiver.

Un lien entre l’intestin et le cerveau

Mon livre a été publié au Canada en 2015. J’ai été autant acclamée qu’on m’a jeté des pierres parce que les idées nouvelles effraient. Des parents d’enfants autistes ont également tenté de discréditer mes propos alors que mon livre est un témoignage, l’expérience vécue par ma famille et pour laquelle les témoins ont été nombreux. Peut-être ont-ils rejeté sur moi la culpabilité qu’ils ont ressentie lorsqu’ils ont appris qu’ils auraient peut-être pu faire quelque chose pour améliorer la santé de leurs enfants… autismeJe ne comprends pas pourquoi l’être humain peut ressentir le besoin d’attaquer les autres  plutôt que de se réjouir de leur réussite ! Tout cela a cessé de m’atteindre le jour où j’ai commencé à recevoir des dizaines et des dizaines de lettres de parents du monde entier témoignant de la métamorphose de leurs enfants après avoir suivi, à leur tour, la même approche que ma famille. Tout cela venait prouver aux sceptiques que je n’avais rien inventé ! J’ai créé un site internet et une page Facebook, Etre et ne plus être autiste, afin de publier des témoignages qui viennent appuyer le mien, ainsi qu’une foule d’études scientifiques qui commencent à explorer le lien entre l’intestin et le cerveau. Notamment, le 16 juin dernier, la très prestigieuse revue scientifique américaine Cell publiait une importante découverte faite par le Baylor College of Medicine, au Texas. En transplantant à des souris présentant des troubles comportementaux une espèce de bactérie manquante dans leur intestin, les chercheurs parvenaient à renverser les troubles associés à la sociabilité, typiques chez les personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme.

Cette histoire m’a transformée en tant que femme et mère, elle m’a appris à remettre les choses en question, à aller jusqu’au bout, à suivre mon intuition et mon coeur de maman. Je me sens investie d’une mission car si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à une mère comme moi qui a raconté son histoire sur internet ! J’ai eu le bonheur de voir renaître mes enfants, maintenant je souhaite transmettre mon message d’espoir au monde entier. En 2013, j’ai accouché d’un 3ème garçon aujourd’hui en pleine forme, alors que selon les statistiques, ses risques d’être autiste étaient très élevés.

Claude de Faÿ

pour www.magicmaman.com

Livre témoignage de Nathalie

Etre et ne plus être autiste ou comment notre famille a vaincu l’autisme…naturellement
Nathalie Champoux – Thierry Souccar éditions

À l’été 2011, après que son fils aîné a reçu un diagnostic d’autisme et que les médecins ont soupçonné le même trouble chez son fils cadet, Nathalie Champoux, une jeune mère de 31 ans, entreprend des recherches qui la mènent sur une piste étonnante : contrairement à ce que les médecins affirment, l’autisme serait réversible par des changements d’alimentation et de mode de vie.
Pour sortir ses enfants de leur bulle, elle met en place une alimentation hypotoxique, basée sur des produits frais bio, sans lait ni blé, enrichie en compléments alimentaires spécifiques. Le résultat est spectaculaire : après seulement quelques jours de ce régime, ses enfants voient leurs capacités d’expression améliorées, ils interagissent davantage, contrôlent mieux leurs mouvements ; en 3 mois à peine, ils ont complètement rattrapé leur retard.
Aujourd’hui, leur développement est absolument normal.
Ce récit vibrant de courage et de détermination est un formidable message d’espoir pour les parents d’enfants autistes ou atteints d’un trouble neurologique ou de développement (trouble de l’attention, dyspraxie, dyslexie, troubles de l’apprentissage, syndrome de Gilles de la Tourette, troubles anxieux, dépression). Il leur trace les pistes à suivre pour inverser définitivement ces troubles.

« Un livre d’un intérêt scientifique et humain énorme »
Jacqueline Lagacé, spécialiste en microbiologie et immunologie, auteur de Comment j’ai vaincu la douleur

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Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et citez la source : www.energie-sante.net

Film documentaire Horse Boy

 

 

 

Quand il apprend que son fils est autiste, le journaliste Rupert Isaacson se lance dans une aventure extraordinaire qui le mène à la rencontre des chevaux guérisseurs du Texas et des chamanes de Mongolie. La quête d’un père pour soigner son fils. Horse Boy est une histoire touchante et inspirante

 Vous pouvez voir ci-dessous la bande annonce de ce film .

 

Résumé:
« Horse Boy est un film sur une famille qui lutte pour trouver des réponses de l’autisme à leurs fils. Tourné en deux ans, ce film suit la famille Isaacson dans leur voyage à cheval à travers la Mongolie allant de guérisseur à guérisseur, et les étonnantes guérisons qu’ils ont trouvé pour leur fils Rowan et pour eux-mêmes. Une source d’inspiration pour sortir des sentiers battus, un voyage d’aventure, un aperçu des traditions chamaniques, l’esprit autiste, et la relation de l’homme avec les animaux, à son cœur, Horse Boy est un film sur une famille qui est allée jusqu’au bout du monde pour trouver un chemin dans la vie de leur fils. »
Quelques mots de Rupert Isaacson, le père de Rowan, sur le résultat de ce voyage à travers les prairies de la Mongolie à cheval:

« Rowan n’est pas guéri de l’autisme là-bas. Le mot «guérison» ne se trouve pas dans mon vocabulaire pour cela. Rowan est revenu sans trois principaux dysfonctionnements qu’il avait. Il est allé en Mongolie incontinent et continue de souffrir de ces troubles neurologiques – crise de colère tous les temps et coupé de ses pairs, incapable de se faire des amis – et il est revenu avec ses trois dysfonctionnements ayant disparu. »
Rupert Isaacson

 Rupert Isaacson vit aujourd’hui à Austin (Texas) avec sa famille où il a créé, fin 2007, un centre d’équithérapie avec son épouse Kristin Neff, professeur de psychologie à l’Université d’Austin. Il a souhaité élargir cette expérience à d’autres enfants en organisant des stages de soin en Angleterre et aux Etats-Unis (Horse Boy Camps). Début 2010, il a réalisé qu’il pourrait aider plus de familles en partageant et en enseignant les techniques développées avec son fils. Des stages et des rencontres sont donc organisés régulièrement en France!

 

Autisme

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 Aujourd’hui je partage avec vous la lettre du  professeur Joyeux:

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La lettre du Professeur Joyeux

 

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La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vousdésinscrire en vous rendant ici).

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Un film sur l’autisme : très fort, émouvant et plein d’espoir, à voir seul ou en famille

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Chers amis de la santé,

Je viens d’assister, comme conférencier sur le thème « Des hormones de la puberté à la ménopause », au 4e symposium « Femmes sacrées, Femmes d’avenir » qui s’est tenu à Biarritz tout récemment.

Une formidable organisation, des rencontres passionnantes. Il me faudrait dix lettres pour vous transmettre ce que j’y ai appris.

Parmi les moments forts, je voudrais immédiatement vous transmettre ce que j’ai compris et perçu dans un film de très grande qualité intitulé « Autisme, solutions d’espoir », film que chacun d’entre nous, chaque famille, doit voir pour comprendre concrètement ce qu’est l’autisme. En effet, n’importe quelle famille peut être confrontée à cette maladie chez un enfant.

Je veux saluer la perspicacité et le courage du réalisateur Romain Carciofo et de la productrice Arouna Lipschitz.

Vous comprendrez le quotidien des parents et de leur enfant, vous comprendrez aussi le quotidien d’adultes autistes et de leurs parents. Ce film devrait passer sur les grandes chaînes à la place d’émissions de divertissement souvent stupides et qui n’apportent rien. Le sujet est traité en profondeur, avec des explications pédagogiques sur ce qu’est l’autisme, et pourquoi il importe de le diagnostiquer le plus tôt possible.

En dehors de quelques centres spécialisés, la France accuse un retard énorme dans les soins à apporter à ces personnes si fragiles. Elles sont abandonnées par l’Etat qui est incapable de réduire ses propres dépenses tandis qu’il ponctionne de plus en plus les individus, faisant basculer les familles moyennes au bord de la précarité.

Evidemment, aimer ces personnes fragiles ne suffit pas, il faut un authentique professionnalisme pour comprendre leurs réactions et leurs attentes. Ce film est fort, il touchera votre mémoire, il ne vous prendra pas plus d’une heure mais vous fera réfléchir des heures en famille, au travail…

Toutes les femmes et hommes politiques devraient le voir pour comprendre ce que l’on attend d’eux : l’union sacrée autour et pour les enfants. Les articles de loi bien huilés ne suffisent plus. Il y a des priorités à créer des structures adaptées en orientant l’argent public vers celles et ceux qui en ont vraiment besoin.

Car la santé, c’est aussi une responsabilité. Elle ne tombe pas du ciel pour la plupart des personnes qui naissent sans le moindre handicap mais qui vont la détruire avec le tabac, les alcools forts, la drogue – car il n’y a pas de drogues douces – et autres comportements irresponsables qui poussent à vacciner toute la population pour enrichir les labos… En réalité, il ne faut proposer les vaccins qu’au petit nombre de personnes à risques, qui sont parfaitement capables de comprendre pourquoi si on leur explique bien les conséquences de leurs actes.

Pensons et agissons pour les êtres humains les plus fragiles, les « sans-voix », quel que soit leur âge.

Enfermer un enfant, puis un adulte, à vie dans un asile psychiatrique avec une camisole chimique est anthropo-illogique, c’est un contresens humanitaire.

Voyez ce film, vous ouvrirez les yeux s’ils ne le sont déjà sur la faillite de l’Etat soi-disant social. Vous verrez que des solutions existent. Vous admirerez dans un centre de soins hors du commun le professionnalisme, la délicatesse, l’amour du personnel pour ces personnes fragiles parfois difficiles à comprendre. Ils sont capables de les faire progresser de manière étonnante.

Là est l’espoir, là est l’avenir. Il dépend aussi de chacun d’entre nous en aidant directement la recherche ciblée vers l’autisme.

Faites connaître ce film d’Arouna Lipschitz – V2lam Productions – « SOLUTIONS D’ESPOIR un regard sur l’autisme en France », de Romain Carciofo –
www.solutionsdespoir.com 

Il élargira votre cœur.

Professeur Henri Joyeux

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Autisme

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Impossible pour moi de ne pas partager cet article avec vous. Quel  beau message d’espoir !!

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Guérir de l’autisme   

Un voyage entre corps et esprit

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 Voici l’histoire de mon fils, comment il a régressé vers le triste état connu sous le nom d’autisme et comment il a aujourd’hui retrouvé toutes ses facultés et une vie épanouie.

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Un enfant normal             

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Matteo est notre second enfant, désiré, né à terme. Nous sommes un couple sans histoire, depuis 14 ans. Mon mari a une bonne situation et j’ai  choisi de rester à la maison à la naissance de l’aîné. C’est un bébé costaud, joyeux et en bonne santé, un « petit bouddha » à l’air tranquille et rayonnant.
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Il grandit bien, tient assis à 5 mois, marche à 12 et peu à peu son vocabulaire apparaît jusqu’à une centaine de mots. Je l’allaite durant une année, pendant laquelle il ne tombe que rarement malade, à l’exception de deux épisodes de fortes fièvres suite aux premiers vaccins Tetravac.
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Par prudence, je décide alors de m’en tenir au strict minimum et de postposer la suite du programme conseillé.

 

Régression et descente aux enfers

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Tout baigne. Vers l’âge de deux ans, Matteo reçoit un rappel vaccinal pour la polio et trois semaines plus tard pour le tétanos, le minimum pour être en règle. Cette fois, plus de fièvre, mais notre bonhomme se fait difficile. Au début, je ne m’inquiète pas, ayant vécu une phase d’opposition farouche lorsque son frère avait le même âge. Petit à petit cela s’aggrave. En deux mois, il devient infernal. On attribue le problème à une double otite séro-muqueuse, qui provoque des pertes d’audition.
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L’O.R.L, bien avisé, propose un régime pauvre en sucre et sans lait, mais je n’y crois pas beaucoup. Peu à peu Matteo s’enfonce et régresse. Les problèmes d’oreilles s’améliorent, mais il est de plus en plus difficile. À l’école, il ne participe à rien, ne joue jamais avec les autres. Tout devient cauchemar. L’habiller, monter dans la voiture, en descendre etc. À la maison, il se cache sous la table ou dans un coin du jardin, ne communique avec personne, ne joue plus.

 

 

Prise de conscience et portrait de la « victime »

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Un jour Matteo vient dans la cuisine, il a soif et veut la bouteille de jus de fruits, auquel il est « accro ». Je la prends et lui dis que pour en avoir, il doit le demander. Il s’énerve. Je persiste, un mot suffirait « pomme » ou « jus ». Il enrage, hurle, se jette à terre, je tiens bon. Dix minutes s’écoulent de la sorte. Soudain, je le vois, tel qu’il est. Une grande détresse se lit sur son visage et je comprends que ce simple mot que j‘attends, il n’est plus capable de le dire. Il n’y arrive pas, il ne sait plus parler.
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Le désespoir m’envahit. Le problème est grave, on ne peut plus l’ignorer.
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Matteo a trois ans : Il est toujours dans les langes. J’ai l’impression qu’il ne comprend rien, que le chat est plus malin. Il mord, il crie, il tape. Il sautille en l’air agitant ses bras comme un papillon. Il ne joue pas, ne communique pas, et n’a jamais de contact visuel. Souvent il reste assis, le regard dans le vide ou alors il court frénétiquement et jette tout à terre… Il se réveille en hurlant, près de huit fois par nuit.

 

Diagnostics                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

autismeTrès vite mon mari et moi envisageons l’autisme. Nous consultons plusieurs personnes, dont un de mes parents, professeur d’université émérite

PS080_stetoscope en psychologique clinique de l’enfant, pour une évaluation discrète. Après d’autres tests (ea EEG) et avis complémentaires, le diagnostic balance entre « troubles du développement à tendance autistique et autisme ». Il a aussi un retard mental, son QI est estimé à 70, trop bas pour être repris dans l’enseignement normal. Je ne peux pas y croire. Rien de pire ne pourrait arriver.

 L’autisme est incurable, tout le monde le sait. Au désespoir s’ajoutent la honte, la culpabilité et l’incompréhension. Comment peut-il être autiste alors que petit il était normal ? Pourquoi cette régression alors qu’il ne s’est rien passé et que nous menons une vie heureuse ? J’ai grandi dans la psychologie, fait sept ans de psychanalyse, au moindre éternuement j’interprète. Comment et surtout pourquoi mon enfant pourrait-il être traumatisé à ce point ?
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J’analyse toutes les pistes, les circonstances de la naissance, nos histoires familiales, la généalogie, les divers décodages, tandis que mon mari, informaticien, surfe sur internet. Nous sommes anéantis.

 

Changement d’alimentation et premiers espoirs

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C’est du web que surgit l’espoir. L’ARI, Autism Research Institute (USA) propose tout un portail d’informations sur l’autisme. Il y a des dizaines de conférence médicales sur les facteurs biologiques de l’autisme et les nouveaux traitements et surtout des vidéos avec les témoignages extraordinaires, d’enfants qui en sont sortis. On y parle de régime, de nutrition, d’intoxication au mercure.
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Nous les regardons plusieurs fois d’affilée, les larmes aux yeux.
Si une seule chance de guérison existe, il faut la saisir. D’ailleurs que perd-on d’essayer un régime ? Hop, c’est parti, on supprime le lait, le gluten et le soja. Les résultats sont immédiats. En 48h nous retrouvons un contact visuel. Au bout de 3 semaines, Matteo a arrêté de se fracasser la tête à terre. Il est bien plus calme, tout le monde l’a remarqué, même à l’école.
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Au même moment, nous consultons une nouvelle ostéopathe. Au sortir de la séance Matteo dit trois mots…mais il ne semble pas avoir de sens et il les répète en boucle. Dernier symptôme typique de l’autisme : l’écholalie. Si ces premiers mots me donnent espoir, je mesure aussi l’ampleur du problème et du chemin à parcourir.

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