LES PLANTES AUSSI AIMENT LES MÉDECINES
DOUCES
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Cet article vous parle de l’homéopathie pour les plantes, mais elles aiment également l ‘aromathérapie (voir le site www.unimedia.fr) ainsi que les énergies subtiles (voir » les jardins de Perelandra » tome 1 et 2 mais aussi « Les jardins de Findhorn » ) . Il y a bien sûr d’autres lectures dans ce domaine, si le sujet vos intéresse vous les trouverez très facilement en faisant vos propres recherches . Nous pouvons à travers ces lectures prendre conscience que nous n’avons vraiment pas besoin de polluer notre si belle terre.
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L’homéopathie ne fait pas ses preuves que sur l’homme ou l’animal. Elle s’illustre aussi dans les jardins où, dans de nombreux cas, elle supplante en efficacité les traitements phytosanitaires, sans entraîner leurs inconvénients.
Tout comme les humains, les plantes sont des organismes vivants qui réagissent aux conditions climatiques, attaques de bactéries, virus et parasites, et peuvent tomber malades. Et comme les humains, elles répondent significativement aux traitements homéopathiques et aromathérapiques. On sait que la médecine homéopathique est encore aujourd’hui décriée par certains scientifiques et taxée de placebo. Comment expliquent-ils la surprenante disposition des plantes à profiter des bienfaits de remèdes administrés dans l’eau d’arrosage ou en pulvérisation ? L’homéopathie pour les plantes (ou agro-homéopatie) a fait ses débuts en Suisse, il y a une trentaine d’années.
C’est un concours de circonstances qui a amené l’homéopathe néerlandais Vaikunthanath DasKaviraj, auteur du premier et très complet guide homéopahy for farm and garden 1, à tester un remède sur un pommier dont les feuilles étaient couvertes de taches rouges, les fruits amers et la consommation d’eau inhabituelle. Des symptômes proches de ceux de la scarlatine, à laquelle l’homéopathie répond par le traitement Belladonna . Quelques jours après l’administration du remède, les taches rouges disparaissent des pommiers traités et les fruits sont à nouveau sucrés et juteux. Il n’en fallait pas plus à Kaviraj pour être convaincu et mener ses expériences à plus grande échelle.
En 1990, Kaviraj s’envole pour l’Australie, où il met en évidence l’incroyable action du remède helix tosta (formulé à partir de coquilles d’escargot sur des hectares de champs dévastés par les limaces et les escargots. Il s’attaque ensuite aux problématiques de la sécheresse et de l’infertilité de la terre. Silicea fait ses preuves en moins de six semaines de traitement : « En Australie explique-t-il, le sol est naturellement poussiéreux et sablonneux. En conséquence, quand l’eau entre en contact avec terre, elle a tendance à s’enrober de poussière et à tout simplement glisser sur la surface au lieu d’être absorbée. Silicea change l’équilibre osmotique des particules du sol, et, au lieu de rejeter l’eau, il l’absorbe. Toutes les graines plantées peuvent alors germer 2« .
Il décide alors de s’installer an Australie-occidentale pour commercialiser ses découvertes.
Curieusement, les taxes sur l’usage des traitements homéopathiques en lieu et place des habituels phytosanitaires chimiques se multiplient. Cette soudaine mesure de politique agricole le contraint à fermer boutique et à revenir en Europe poursuivre son travail. En 2006, une première édition de son livre est publiée en Anglais, elle remporte un vif succès dans tous les pays Anglosaxons. Il l’enrichira (deux rééditions) jusqu’à la fin de sa vie survenue en mars dernier.
Alternative prometteuse
La préservation d’un environnement déjà sur-pollué est un challenge à relever pour l’agriculture, qui devra, à moyen ou long terme, renouveler ses méthodes de travail 3 pour nourrir l’ensemble de la population en expansion.
L’agro-homéopathie (couplée à d’autres principes comme la revalorisation de la mixité des cultures) présente une alternative prometteuse et économiquement viable :
– Elle améliore la qualité des sols par l’absence de rejet nocif dans les nappes phréatiques et les cours d’eau ;
– Elle réduit la consommation d’énergie fossile et l’empreinte carbone (du secteur agricole qui contribue pour plus de 13% aux émission mondiales de gaz à effet de serre) ;
– Elle diminue l’effet biocide des traitements en éloignant les parasites et en produisant des actions ciblées sur les maladies à des remèdes caractéristiques appliqués selon une juste mesure ;
– Elle réduit les risques phytosanitaires pour l’agriculteur qui administre le traitement ainsi que pour le consommateur qui ingère moins de produits chimiques ;
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